JOAKIM ESKILDSEN ▪ CORNWALL
POLKA GALERIE, PARIS
23 mars 2019 – 19 mai 2019
Après « Home Works » en 2013, « Nordic Signs » en 2015 et « American Realities » en 2016, la galerie Polka est heureuse de présenter « Cornwall » la nouvelle exposition du photographe danois Joakim Eskildsen. Dans ce monde un peu à part du cœur de l’Europe, situé à l’extrémité sud-ouest de l’Angleterre, le photographe a posé son regard poétique sur la péninsule, à la recherche des secrets d’une « terre de contrastes ».
Les Cornouailles étaient pour moi une terre inconnue. Cependant, comme le brouillard épais est mon ambiance lumineuse préférée, le climat n’aurait pas pu être plus propice. La pluie, le brouillard et les tempêtes étaient la norme, les ciels bleus l’exception.
En commande pour les éditions Mare, Joakim Eskildsen signe avec « Cornwall » une nouvelle série paisible, sauvage et pittoresque qui conduit le spectateur vers des terres où la vie quotidienne dans l’une des régions les plus pauvres de Grande-Bretagne cohabite avec des paysages fabuleux façonnés par la lumière des saisons.
La mer, toujours présente dans l’œuvre de l’artiste, surveille paisiblement ce petit monde et ses habitants, à la rencontre desquels le photographe s’est rendu à quatre reprises entre 2016 et 2018.
Le Danois de 47 ans qui a débuté aux côtés du photographe de la famille royale de son pays avant d’obtenir, en 1994, un master à l’université d’art et de design de Helsinki, livre avec « Cornwall », un nouveau corpus envoûtant.
Polka Galerie
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
Polka Galerie présente une vingtaine de photographies en couleur tirées de la série « Cornwall » du photographe danois Joakim Eskildsen qui a porté un regard plein de sensibilité et de poésie sur cette région d’Angleterre située à l’extrémité sud-ouest du pays.
De nombreux clichés ont été pris en extérieur, en début ou en fin de journée, avec une lumière assez faible. La brume, le brouillard ou la pluie, renforce cette ambiance de spleen. Dans cette atmosphère toujours humide, les couleurs des tirages semblent avoir été délavées par un taux d’humidité omniprésent. Peu de clichés intègrent des personnages, mais quand ils sont présents, les sujets montrent une force de caractère comme Sam, l’adolescent à l’intérieur de la cabine d’un bateau qui doit faire la navette entre les îles, ou ces deux enfants vêtus en treillis militaires qui posent fièrement devant l’objectif.
Cette exposition est une invitation à découvrir une région authentique semblant épargnée par le tourisme clinquant des stations balnéaires du sud de l’Angleterre.
E.P.