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AURÉLIEN GILLIER ▪ NOUVEAU WESTERN

  • Photo du rédacteur: Eric Poulhe
    Eric Poulhe
  • 18 sept. 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 juin 2023

POLKA FACTORY, PARIS

17 septembre 2020 – 1er Octobre 2020

Quand Aurélien Gillier se rend pour la première fois au Burkina Faso en janvier 2016, son projet est de réaliser un sujet sur les courses hippiques. Il y passe un mois, logé dans un quartier populaire de Ouagadougou. Sa rencontre dans un bar avec Don Carlos, le « Shérif de Ouidi » bouscule le projet. « Votre sécurité est entre les mains du Shérif », proclame-t-il, ivre. En échange, il se contentera de quelques clopes et verres de bières... Le décor est planté.

La pénombre transforme le troquet en saloon tandis qu’une nouvelle histoire se dessine : celle des cow-boys modernes d’Afrique de l’Ouest, qui mêle la tradition hippique du peuple mossi datant de l’époque médiévale aux codes du western américain. […]

Les cow-boys, ce sont eux. Des gamins des rues qui ont quitté l’école et se font recruter, dès le plus jeune âge, dans le monde du cheval. Ils s’occupent des bêtes, sont cavaliers, jockeys, écuyers, dresseurs ou entraîneurs. […]

Les cow-boys, ce sont eux. Des gamins des rues qui ont quitté l’école et se font recruter, dès le plus jeune âge, dans le monde du cheval. Ils s’occupent des bêtes, sont cavaliers, jockeys, écuyers, dresseurs ou entraîneurs. […]

Pour contrer l’ennui ces jeunes cow-boys organisent aussi des courses, plus ou moins officielles, dans l’hippodrome de la capitale, chaque dimanche à 15 heures. L’argent circule. Les bandes rivales se toisent. On joue les gangsters dans une ambiance macho.

Polka Factory

 

Sélection

 

Commentaire ♥♥♥♥♥


Polka Factory présente dans sa capsule, du 17 septembre au 1er octobre, la collection New Western du photographe Aurélien Gillier. Six tirages de collection Fine Art, ainsi qu’une sélection d’épreuves signées par l’artiste au format 20 x 30 cm sont proposées sur site à la vente.

Parti en quête d’un sujet sur les courses hippiques au Burkina Faso, Aurélien Gillier fait la connaissance d’un « shérif » et d’une bande de jeunes cavaliers à Ouagadougou. Lors de son premier voyage en 2016, il est logé pendant un mois dans le quartier populaire de Ouidi, à Ouagadougou. S’ouvre alors à lui tout un univers, celui du western africain.

Le shérif de Ouidi c’est Don Carlos, une figure locale respectée qui s’est forgé un rôle à la John Wayne. Il est investi d’une mission. Il fait régner la sécurité dans le quartier, fait la loi et recadre les « brigands », une bande de jeunes qui traînent et commettent des petits larcins.

Les cow-boys, ce sont les gamins des rues qui ont quitté l’école et se sont fait recruter dès leur plus jeune âge par Ali Faso, le gérant d’un club hippique du quartier de Nemnin, tout proche. Ils s’occupent des bêtes, sont cavaliers, jockeys, écuyers, dresseurs ou encore entraîneurs.

Entre documentaire et fiction, Aurélien Gillier relate la vie de shérif et de ces cow-boys noirs à travers des clichés qui semblent faire partie d’un story-board pour un film en construction. Tout un programme !


E.P.


 
 
 

1 Comment


Marie-Pierre POULHE
Marie-Pierre POULHE
Sep 22, 2020

On se croirait dans un véritable Western américain...

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EXPO PHOTO

© 2017 Eric Poulhe Photographie

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