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Photo du rédacteurEric Poulhe
17 août3 min de lecture

FESTIVAL PHOTO L’HOMME ET LA MER

GUILVINEC

1 juin 2024 – 30 septembre 2024

En 2024, le festival fête sa 14ème édition, avec une nouvelle équipe !

Pour la quatorzième année, grâce à la volonté des bénévoles et des élus des communes du Guilvinec et de Tréffiagat-Léchiagat, les photographies du festival L’Homme et la Mer sont visibles à partir du 1er juin dans les rues du Guilvinec. Pour la troisième année, elles vont s’installer sur l’ensemble de l’espace portuaire du Guilvinec-Léchiagat.

L’année 2024 s’annonce une toute nouvelle aventure puisque à la suite du départ de Michel Guirriec, président fondateur du festival et de son équipe proche, c’est une nouvelle équipe emmenée par un nouveau président – René-Claude Daniel (ancien vice-président) – qui est à la barre depuis septembre 2023.

Vrai challenge que de reprendre un si beau navire pour cette nouvelle équipe très engagée.

Elle veut s’inscrire dans la continuité et poursuivre la valorisation du patrimoine maritime et des savoir-faire bretons. Pour autant, elle aura à cœur de donner à voir des histoires humaines sur tous les continents, cherchant à monter des partenariats avec d’autres festivals ou événements tels que le festival de Valparaiso.

Les expositions s’offriront à l’extérieur cette année encore, une belle balade autour du port, un agréable moyen de découvrir ces deux communes et leur passé maritime, les gens qui y travaillent quotidiennement et investissent dans l’avenir.

À très vite dans les ruelles de ce grand port français de pêche artisanale !

 

Festival L’Homme et la Mer

 

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Jusqu’au 30 septembre 2024, 300 photographies du festival L’Homme et la mer réalisées par 20 photographes, prennent leurs quartiers au Guilvinec et à Léchiagat dans le Finistère.

« L’ADN du festival reste la mer sous toutes les latitudes, trois cents photos à découvrir, plus une trentaine sur bâches, réparties sur cinq kilomètres et autour du port des deux communes », précise le nouveau président René-Claude Daniel.

Les clichés de la série « La dernière génération » de Finbarr O’Reilly témoignent les difficultés de la pêche en Irlande et ceux de Guillaume Holzer en Indonésie et de Jean-Jacques Flach en Thaïlande) de la situation des pêcheurs nomades et migrants.

La thématique de l’environnement est également abordée avec la série « Les chineurs des mers » de Christian Barbé qui montre les déchets rejetés sur les plages ghanéennes avec des enfants qui les fouille comme dans une chasse au trésor, ou la pollution au mercure aux îles Féroé avec Lucas Frayssinet.

Le quotidien des travailleuses de la mer est également montré par Eduardo Leal avec les Açoriennes de la mer ou les femmes du sable de Dominique Robelin au Cap vert.

À Marseille, Marine Danaux s’est intéressée aux jeunes plongeurs marseillais de la corniche Kennedy, entre 12 et 20 ans, qui sautent derrière l’arrêt de bus ou sur le gros rocher, se mettant au défi d’être immortels et parfois en danger.

Les destinations australes sont également mises à l’honneur. L’île aux Cochons, de l’archipel Crozet dans les Terres Australes françaises, est un des lieux les plus isolés de la planète. En novembre 2019, 6 chercheurs accompagnés par 2 journalistes débarquent et plantent leurs tentes pendant 5 jours au cœur d’une nature complètement sauvage. Ils vont travailler en binôme sur 3 hypothèses. Charly Bost et Michel Izard vont témoigner par l’image de cette aventure.

Benoît Stichelbaut, embarque également sur le Marion Dufresne II pour rejoindre les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), au sud de l’océan Indien, à savoir deux archipels, Kerguelen et Crozet, et deux îles, Saint-Paul et Amsterdam. Un voyage d’intenses découvertes pour le photographe.


E.P.


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