FESTIVAL PHOTO LA GACILLY ▪ LA NATURE EN HÉRITAGE
LA GACILLY
1er juin 2023 – 1er octobre 2023
Le Festival Photo La Gacilly fête ses 20 ans : une utopie devenue réalité au fil des ans.
La création du Festival repose sur trois passions qui m'animent, bien sûr la photographie mais aussi la relation que notre société humaine entretient avec la nature et le village de La Gacilly, terre de mes origines.
En cette 20e année, de par son titre La Nature en héritage, le Festival souhaite rappeler sa mission qui est d’œuvrer pour un monde plus responsable. À ce titre, les photographes exposés depuis 20 ans sont de véritables éclaireurs. Par leurs talents, leurs regards, leurs visions, ils ont permis à plus de 4 millions de personnes de découvrir en images de véritables enjeux sociétaux et environnementaux.
La particularité du Festival est certes, de se dérouler dans un village et non une grande ville, mais surtout de transformer La Gacilly en véritable galerie ouverte à tous les publics. Et ceci, gratuitement.
Mes remerciements vont à la fois aux acteurs publics et privés mais aussi aux bénévoles et à l'équipe du Festival qui fait vivre cette belle utopie.
Jacques Rocher, fondateur du Festival et Maire de La Gacilly
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
Pour son vingtième anniversaire, le festival photo de La Gacilly investit le village du Morbihan, du 1er juin au 1er octobre 2023, le Festival de La Gacilly, avec le thème « La nature en héritage », qui met en lumière les rapports entre l’Homme et son environnement.
Les clichés de 19 photographes sont exposés en plein et répartis dans trois espaces : le jardin botanique, à proximité de la Maison Yves rocher, les marais qui ont été réaménagés pour permettre notamment un accès handicapé, et le village, haut et bas.
Dans la continuité de l’exposition Amazônia qui s’était tenu à la Philharmonie de Paris en 2021, Sebastião Salgado présente un très grand nombre de tirages de l’Amazonie et des peuples indigènes qu’il a réalisés lors de ses multiples voyages en plus de vingt ans. Également en zone tropicale, mais en Indonésie, Alain Schroeder documente le destin tragique des orangs-outans, menacés d’extinction face à la destruction progressive de leur habitat naturel, causée par l’agriculture intensive, l’exploitation forestière ou l’urbanisation massive.
Avec Metropolis, Pascal Maitre nous amène à repenser notre rapport aux villes qu’il a traversées, notamment en Afrique. Quant à lui, Luca Locatelli, nous montre un monde futuriste déjà bien présent avec des forêts artificielles ou des fermes verticales.
David Doubilet et Lorraine Turci s’intéressent à la mer. Le premier, dont la passion est la plongée présente des clichés d’une grande sérénité et de toute beauté montrant des espèces sous-marines incroyables et parfois méconnues. Également exposée au festival du Guilvine, Lorraine Turci s’intéresse plutôt à la surface de l’océan en documentant le quotidien des derniers pêcheurs de Lorient.
Depuis vingt ans, Beth Moon s’attache à retrouver et à capturer les arbres les plus extraordinaires de la planète. Ses clichés en noir et blanc sont exceptionnels.
Le Festival rend également hommage à David et Peter Turnley, deux photojournalistes jumeaux indépendants qui ont élus domicile à Paris et ont sillonné le monde.
Comme chaque année, parcourir ce festival dans ce très joli village est un ravissement.
E.P.
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