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Photo du rédacteurEric Poulhe

GASTON PARIS ▪ LA PHOTOGRAPHIE EN SPECTACLE

CENTRE POMPIDOU, PARIS

19 janvier 2022 – 18 avril 2022

Cette exposition est d’abord l’histoire d’une redécouverte. Jusqu’alors méconnu, Gaston Paris (1903-1964) s’est révélé, au fil des recherches menées par l’historien de la photographie Michel Frizot, être un acteur majeur de la scène parisienne des années 1930. Habile reporte pour magazines, passionné par les spectacles, Gaston Paris travaille pour une presse assoiffée d’images. Après la seconde guerre mondiale vécue dans la difficulté, le photographe tombe dans l’oubli. Suite à son décès, seuls ses négatifs sont rachetés par l’Agence Roger-Viollet. Plus tard, des tirages et des documents dispersés ont été rassemblés par Michel Frizor et le collectionneur Christian Bouqueret ; ils font désormais partie des collections du Musée national d’art moderne.

À travers des tirages d’époque, les magazines dans lesquels il publie des épreuves posthumes de l’Agence et des négatifs, cette exposition ressuscite une œuvre considérable longtemps oubliée en retraçant le processus d’éditorialisation où interviennent les directeurs artistiques de magazines de l’époque, puis les documentalistes et les historiens.

L’exposition dresse aussi le portrait du Paris des années 1930, aveuglé par l’éclat des projecteurs des scènes de music-hall et sur le point de plonger dans l’obscurité de l’Occupation.


Centre Pompidou

 

Sélection

 

Commentaire ♥♥♥♥♥


Le Centre Pompidou présente l’exposition « Gaston Paris. La photographie en spectacle » d’un photographe resté longtemps méconnu, si l’historien de la photographie Michel Frizot ne s’y était intéressé.

Des filles des music-halls, cirques ou fêtes foraines, aux enfants des fameuses zones de Paris, en passant par la soufflerie aérodynamique de Meudon, Gaston Paris documente les spectacles et la modernité des années 1930 avec aisance et professionnalisme.

Le premier espace, nommé l’œil surréaliste, montre 13 photographies où l’on ressent dans son travail toute l’influence du mouvement surréaliste. Le deuxième espace, plus grand, présente une cinquantaine de tirages, vingt-cinq planches contacts thématiques et une cinquantaine de reproductions de magazines montrant le photographe dans son métier de reporter. Enfin le dernier espace, plus intimiste, est consacré aux années sombres des années 1940. Le visiteur pourra s’y attarder et assister à une projection d’une centaine de négatifs numérisés couvrant la période plus tardive des années 1960 précédant sa mort.

L’exposition est vraiment réussie avec le choix d’associer des tirages en argentique originaux avec la reproduction de magazines, comme Vu, Paris Magazine, La Rampe et même Paris Match, dans lesquels les photographies figuraient.

Une belle découverte d’un photographe resté dans l’ombre.


E.P.


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