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KATE BARRY ▪ MY OWN SPACE (2)

  • Photo du rédacteur: Eric Poulhe
    Eric Poulhe
  • 1 mars 2024
  • 2 min de lecture

QUAI DE LA PHOTO, PARIS

7 février 2024 – 20 mars 2024

Du 16 décembre 2023 au 20 mars 2024, Quai de la photo mettra en lumière l’œuvre de Kate Barry, « une photographe discrète à l’art sensible qui a vécu dans l’ombre des stars, en particulier de sa mère Jane Birkin ».

Quai de la Photo souhaitait lui rendre hommage à travers une rétrospective, l’occasion de faire découvrir l’œuvre parfois méconnue de Kate Barry pour le 10ème anniversaire de sa disparition en 2013 à l’âge de 46 ans. Cette exposition se propose de « montrer la diversité de son œuvre » explique Sylvain Besson, commissaire de l’exposition.

L’ouvrage My Own Space (Mon propre espace) de Sylvain Besson paru cette année aux éditions de La Martinière a donné son nom à l’exposition de la photographe au Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône, auquel la famille a confié l’intégralité de ses négatifs, ses planches contacts, ses archives numériques, une large sélection de tirages (le complément étant accueilli par le Bibliothèque nationale de France).

Le musée Nicéphore Niépce partage aujourd’hui l’exposition My Own Space avec le Quai de la Photo pour permettre au public parisien de découvrir l’œuvre fragile et poétique de Kate Barry. Cette exposition de 80 photos occupera les deux niveaux de Quai de la Photo durant plus de 3 mois et s’articulera en deux temps : du 15 décembre au 5 février puis du 7 février au 20 mars. L’occasion de découvrir toute l’étendue du travail de Kate Barry à travers ses projets emblématiques et ses thèmes de prédilection : les paysages mélancoliques, la mode, les portraits et notamment le regard qu’elle porte sur sa famille...

 

Sylvain Besson, commissaire de l’exposition

 

Sélection

 

Commentaire ♥♥♥


Le Quai de la Photo met en lumière, du 7 février au 20 mars, la seconde session d’une exposition en hommage à l’œuvre de Kate Barry disparue en 2013 à l’âge de 46 ans.

C’est une photographe discrète à l’art sensible qui a vécu dans l’ombre des stars, en particulier de sa mère Jane Birkin, de Charlotte Gainsbourg et de Lou Doillon. Cette dernière évoque la mémoire et le travail photographique de sa sœur avec beaucoup de tendresse : « Elle doute, on tremble, elle tourne autour, chancelante et téméraire à la fois. Ses décors sont souvent désolés, les poses, les vêtements et la température ne sont pas agréables, cela ne l’intéresse pas, peut-être y a-t-il un désir que cela soit inconfortable. Elle rit brusquement, elle malmène avec tendresse, elle balaye poses et réflexes usés. On comprend que ce qui se jouera là, si on réussit, nous avec elle, c’est une rencontre, c’est un portrait absolu, c’est notre sensible devenu signifiant. Elle fait table rase des gimmicks, elle efface la caricature. C’est Vanessa délestée de cheveux, de style, c’est le regard de Laetitia, le corps oublié... C’est le doute d’Emmanuelle. C’est le Fellini d’Amira. KB nous a révélé à tous ce que nous nous étions cachés à nous-mêmes, ne se contentant jamais d’autre chose que simplement l’absolu. »


E.P.

 

Dossier de presse

 
 
 

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EXPO PHOTO

© 2017 Eric Poulhe Photographie

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