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Photo du rédacteurEric Poulhe

MAME-DIARRA NIANG ▪ REMEMBER TO FORGET

FONDATION HCB, PARIS

9 octobre 2024 – 5 janvier 2025

Le corps noir est au cœur des nouvelles séries de l’artiste française Mame-Diarra Niang. Elle ne souhaite ni le définir, ni le raconter. Elle veut au contraire le libérer des représentations imposées par des siècles de narration occidentale. Elle cherche donc à l’abstraire, à travers ce qu’elle appelle des formes de non-portraits.

Chacune des images de cette tétralogie peut être envisagée comme une évocation de l’artiste elle-même. « Qu’est-ce qui fait que je suis moi ? », se demande-t-elle. Sa personnalité ne peut être réduite à une identité fixe, assignée ou assujettie. Elle est constituée d’expériences, de mémoires et d’oublis. Elle est de ce fait en perpétuelle évolution. C’est ce flux, ce territoire en permanente reconfiguration, qu’elle explore.

À travers ce projet, entamé lors d’une période de long confinement, en rephotographiant des écrans, Mame-Diarra Niang joue volontiers avec ces défauts caractérisés de la photographie traditionnelle que sont le flou, les distorsions ou les halos. À la manière d’une psychologue ayant recours aux taches d’encre d’un test de Rorschach pour révéler l’inconscient, elle utilise ces disjonctions de l’imagerie contemporaine comme autant de surfaces de projection.

« Je suis ce flou », dit-elle.

 

Clément Chéroux, directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson

 

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