MARTINE BARRAT ▪ SOUL OF THE CITY
LA GALERIE ROUGE, PARIS
24 mai 2024 – 7 septembre 2024
La Galerie Rouge est heureuse de vous inviter à une exposition personnelle de la photographe et vidéaste Martine Barrat. “Soul of the city” a pour thème un des sujets principaux de son œuvre : New York et ses habitants. Arrivée dans cette ville en 1968, Martine Barrat va rapidement filmer puis photographier des personnes qu’elle croise au sein des quartiers du Bronx et d’Harlem. Son regard, loin d’être uniquement documentaire, est porté par un engagement total vis à vis des personnes qu’elle photographie et dont elle partage bien souvent le quotidien – l’aspect participatif et collectif étant une dimension fondamentale de son œuvre. Chaque scène, personne ou geste enregistré sur la pellicule est une célébration de la vie et des relations humaines. La rue, ses règles et ses modes de vie, devient sous le regard de Martine Barrat un monde à part entière, joyeux et grave en même temps, fait de luttes et de bonheurs, que l’on a envie d’explorer. Artiste aux multiples vies, Martine Barrat a toujours revendiqué une grande indépendance dans sa vie comme dans son œuvre. L’exposition s’articule autour de différentes séries et points de vue sur New York.
La Galerie Rouge
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
La Galerie Rouge présente « Soul of the city », l’exposition de la photographe et vidéaste Martine Barrat.
Comédienne, danseuse et metteuse en scène à Paris dans les années 1960, Martine Barrat s’installe à New York en 1968, invitée par La MaMa Experimental Theater Club, théâtre fondé par Ellen Stewart. Elle crée alors un atelier qui mêle théâtre, vidéo et musique jazz, à destination des enfants du Lower East Side. Progressivement, elle se tourne vers le monde de l’image, la photographie et la vidéo, auquel elle se consacrera entièrement.
Elle s’intéresse d’abord aux gangs du South Bronx, un quartier difficile où elle réussit à se faire accepter. Fascinée par ce quartier noir, ainsi que celui d’Harlem, elle photographie les rues, les clubs de boxe et les églises, elle rend hommage à ses habitants : vieillards, musiciens et enfants, qu’elle côtoie depuis des années.
Les clichés exposés à la galerie donnent un très bel aperçu du rapport qu’elle entretient avec les personnes qu’elle photographie dans leur quotidien, joyeux et grave en même temps, fait de luttes et de bonheurs.
Une jolie balade New-Yorkaise au plus près de ses habitants des 1970 et 1980.
E.P.
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