MICHAEL ACKERMAN ▪ SMOKE / NEW YORK
GALERIE CAMERA OBSCURA, PARIS
27 octobre 2023 – 9 décembre 2023
Nous sommes heureux d’exposer à nouveau Michael Ackerman avec deux séries, Smoke et New York, emblématiques de son travail. Réalisées à de nombreuses années d'intervalle, elles ont chacune leur actualité : Smoke (1997-1998) est revisitée l'occasion de la sortie du livre éponyme, alors que New York reste un travail en cours, alimenté par chaque séjour dans cette ville.
En 1996 Michael Ackerman rencontre Benjamin, leader du groupe Smoke : musicien, poète, figure de l’underground, personnage charismatique et touchant par son énergie vitale, son art, sa fragilité. Michael le photographie et documente la vie du quartier de Cabbagetown (Atlanta) où il habite, jusqu’à son décès prématuré en 1999. Aujourd’hui, Michael revient sur ce travail important pour en faire une exposition et un livre (Editions L’axolotl) qui associe photos, documents et textes.
New York fut pour Ackerman le premier terrain fertile, le lieu où il réalise ses premières photographies, point de départ d'une œuvre unique dans laquelle, pour citer son ami Jem Cohen, "documentaire et autobiographie conspirent avec la fiction, avant de se dissoudre dans l’hallucination ».
Michael a depuis longtemps quitté New York pour Berlin, mais il y revient régulièrement et il a gardé sa fascination première pour une ville où tout semble possible. Les rues de New York lui offrent des rencontres pleines d’une vie foisonnante, cabossée, poétique, que sa photographie transcrit avec une force dramatique et tendre.
Didier Brousse
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
La galerie Camera Obscura présente deux séries du photographe américain Michael Ackerman.
La série « Smoke », réalisée entre 1997 et 1998, a fait l’objet de la publication d’un ouvrage en forme d’hommage à Benjamin, chanteur, poète, figure de l’underground américain aujourd’hui disparue, et à Cabbageton, un quartier désargenté d’Atlanta en Géorgie.
New York est pour Michael Ackerman un terrain fertile de prises de vue qui offre au photographe des rencontres pleines d’une vie foisonnante, cabossée, poétique. C’est l’objet de la seconde série qui se nomme tout simplement « New York ».
Le premier abord du travail photographique de Michael Ackerman peut surprendre. Les images peuvent sembler grossières, mal taillées avec un grain très présent, des contrastes importants. Pourtant, on se laisse rapidement envahir par l'émotion, car le photographe américain nous place au centre de sa vision, au centre de ses émotions pour nous faire entrer dans son univers et ne plus nous lâcher. Sa photographie transcrit avec une force dramatique et tendre.
E.P.
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