MORIYAMA - TOMATSU ▪ TOKYO
MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE, PARIS
19 mai 2021 – 24 octobre 2021
La MEP est heureuse de présenter une exposition d’envergure réunissant deux grands maîtres de la photographie japonaise de l’après-guerre.
L’exposition Moriyama – Tomatsu : Tokyo a été conçue par les artistes Daido Moriyama et Shomei Tomatsu – avant le décès de ce dernier en 2012 – comme une manière de célébrer leur ville autour d’une première collaboration artistique.
Pensée conjointement par la MEP, Daido Moriyama et Mme Yasuko Tomatsu, et avec la collaboration d’Akio Nagasawa, Moriyama – Tomatsu : Tokyo est la concrétisation d’un projet historique n’ayant jamais vu le jour jusque-là, et constitue la première grande exposition du travail de Shomei Tomatsu à Paris.
Sur les deux étages principaux de la MEP – le 2e étage sera consacré à Tomatsu, le 3e à Moriyama – l’exposition présentera plus de 400 œuvres dont la plupart pour la première fois à Paris.
Cette exposition est accompagnée d’un catalogue richement illustré publié par Akio Nagasawa Publishing, avec un texte de Simon Baker et de nouvelles traductions de textes majeurs des photographes Daido Moriyama et Shomei Tomatsu.
Simon Baker, Pascal Hoël et Frédérique Dolivet, commissaires
Sélection
Commentaire ♥♥♥♥♥
Alors que Jeux Olympiques de Tokyo 2020 s’achèvent, la Maison européenne de la photographie présente une exposition mettant en lumière la capitale nippone à travers les regards croisés de deux photographes japonais de référence, Daido Moriyama et Shomei Tomatsu. Le premier est exposé au 3ème étage et le second au 2ème étage.
Daido Moriyama, né en 1938 considère Shomei Tomatsu, son ainé de 8 ans, comme son mentor. En montrant différentes facettes du Japon et sa contre-culture, avec deux regards différents, cette double rétrospective est un hommage à la photographie japonaise.
Shomei Tomatsu porte un regard critique sur l’après bombe atomique avec l’occupation américaine en montrant des individus souvent marginaux.
Daido Moriyama est plus attiré par l’instantané en s’affranchit du réel et en jouant sur le flou, le brut et le trouble.
Dans les deux cas, les photographes s’intéressent aux personnalités atypiques rencontrés dans les quartiers sulfureux comme Shinjuku, montrant ainsi les bouleversements de la société japonaise.
E.P.
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