NICK BRANDT ▪ THE DAY MAY BREAK
POLKA GALERIE, PARIS
21 janvier 2022 – 12 mars 2022
La galerie Polka est heureuse de présenter, pour la première fois en France, la nouvelle série The Day May Break de Nick Brandt.
Il y a vingt ans, le photographe britannique réalisait ses premières photographies d’animaux sauvages en Afrique : une ode à un monde en train de disparaître.
De ce constat sont nées Inherit the Dust (2014) et This Empty World (2019), deux séries qui traitent de la destruction par l’Homme la faune africaine, habitat naturel des espèces animales, et de la disparition de la biodiversité. Il s’agit également de mettre en lumière une évidence : les hommes, au même titre que les animaux, sont menacés par le changement climatique.
The Day May Break est le premier volet d’une série qui réunira espèces animales et êtres humains impactés par des désastres climatiques dans le monde entier. Ces photographies ont été réalisées en 2020 au Zimbabwe et au Kenya, dans des sanctuaires, refuges et réserves sauvages. Les spécimens présents sont des rescapés, si habitués à la présence de l’Homme qu’aucune précaution particulière n’a été nécessaire pour leur faire prendre la pause… Les personnes photographiées ont également été marquées dans leur chair par les conséquences du réchauffement climatique.
L’équipe de recherches de Nick Brandt a passé plusieurs mois à trouver ces réfugiés climatiques. Des personnes ayant perdu leur ferme, leur maison, leur gagne-pain à cause de périodes de sécheresse inédites ou d’inondations dramatiques. Certains, comme Kuda au Zimbabwe ou Robert au Kenya, ont connu la pire des tragédies : le décès de jeunes enfants, emportés par une crue éclair.
Et pourtant, chacun de ces portraits respire la dignité dans l’épreuve et surtout l’espoir.
« Ce que je cherche à montrer, c’est que la vie prend le dessus. Ces gens et ces animaux ont survécu, leur résilience force le respect. »
Polka Galerie
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La galerie Polka présente le premier volet de la nouvelle série The Day May Break de Nick Brandt, qui réunira espèces animales et êtres humains impactés par des désastres climatiques dans le monde entier.
Les clichés ont été réalisés en 2020 au Zimbabwe et au Kenya, dans des sanctuaires, refuges et réserves sauvages. Les personnes photographiées ont été également marquées par les conséquences du réchauffement climatique, comme la perte de leur logement et de leurs cultures à la suite d’une sécheresse ou d’inondations dramatiques, allant même jusqu’au décès de proches.
Nick Brandt découvre l’Afrique à 32 ans à l’occasion du tournage du clip « Earth Song » de Michael Jackson réalisé en Tanzanie. Il prend ainsi conscience du braconnage des éléphants et de la déforestation qui touche la région, deux sujets qui vont orienter ces prochains projets photographiques entre 2000 et 2008.
Il photographie la faune de la savane de manière inédite, en délaissant le téléobjectif et la couleur, pour un appareil moyen format à large focale en noir et blanc, le rapprochant ainsi de l’animal comme s’il réalisait un portrait d’un personnage en studio. Ses images de lions, notamment, illustrent parfaitement sa signature photographique. Elles ont été largement diffusées dans les magasins grand public comme YellowCorner.
Pour le projet The Day May Break, c’est un véritable studio qu’il va installer en plein air. Une vidéo montre les coulisses de la mise en scène. Chaque tirage exposé est accompagné d’une légende détaillée expliquant l’histoire des animaux qui ont été recueillis dans des refuges ou des réserves et des personnes ont souffert dramatiquement des effets du changement climatique. Le brouillard créé de manière artificielle, symbolise la fumée suffocante des feux de forêt et renforce le drame de la situation. Les animaux et les personnages qui ont servi de modèles, sont en quelque sorte les rescapés ou les survivants d’un désastre. Leur présence sur l’image est une forme de thérapie laissant entrevoir une note d’espoir de résilience.
E.P.
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