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PIA ELIZONDO ▪ DEATH IS A BRIDE & ZOO

Photo du rédacteur: Eric PoulheEric Poulhe

GALERIE VU’, PARIS

17 mai 2024 – 28 juin 2024

Nous montrons pour la première fois le travail de la photographe mexicaine Pia Elizondo, avec deux de ses séries les plus récentes Death is a Bride et Zoo.

Après un deuil, Pia Elizondo entreprend une forme de voyage intérieur vertigineux, aussi bien en elle-même qu’à travers ses images. Elle réalise alors un long travail d’observation et d’introspection : elle projette ses photographies au mur pour n’en retenir que des fragments en les rephotographiant avec un appareil argentique grand format.

Qu’y cherche-t-elle ? Peut-être des bribes de ce que ses photographies disent d’elle-même, peut-être des signes, en tout cas une percée vers d’autres possibles, un mystère insoluble à ramener à la surface des images où le réel semble se contorsionner.

L’ensemble Death is a Bride n’est pas seulement une façon de revisiter ses archives, il pose plus de questions qu’il n’apporte de réponse. Les photographies deviennent autres, et Pia Elizondo montre comme des images que l’on pourrait croire fixes sont interminablement fluctuantes et instables, autant dans ce qu’elles représentent que dans ce qu’elles recèlent. Comme un monde intérieur entre le désir et de la mort, où finalement rien n’est irrévocable.

Chaque photographie ici contient une promesse, qui ne prétend à aucune certification de temps, de lieu, de sens ou de représentation.

Pour sa série Zoo, Pia Elizondo est allée à la rencontre des pensionnaires du zoo de Chapultepec à Mexico, délaissés pendant la crise du Covid alors que le parc était fermé au public. Entre séquestration et sauvagerie, dans le parc déserté par les visiteurs, elle noue une relation singulière aux animaux. Dans ce huis clos et ce moment si particulier des confinements, les humains sont eux aussi captifs et le temps semble suspendu. A travers les vitres des enclos qui les séparent, comme en miroir d’elle-même peut-être, elle observe avec acuité leurs gestes, leurs expressions, leurs émotions, leur solitude.

Trouble et poétique, le travail de Pia Elizondo explore les questions du temps et de la mémoire, parfois de la torpeur. Ses photographies sont porteuses de rêveries, d’introspections comme de fictions, non seulement pour elle-même, mais pour celui qui les regarde.

 

Galerie VU’

 

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Commentaire ♥♥♥


La Galerie VU’ présente deux séries récentes de la photographe mexicaine Pia Elizondo, « Death is a Bride » et « Zoo », qui explorent les liens qu’entretiennent la photographie expérimentale et la photographie de l’intime.

Dans « Death is a Bride », la photographe réalise, après un deuil, un long travail d’observation et d’introspection. Sa démarche est singulière. L’artiste photographie avec un appareil argentique grand format, ses propres photographies préalablement projetées sur un mur. Ce procédé lui permet d’isoler de cette manière certains détails qui lui auraient échappé auparavant.

Pour sa série Zoo, Pia Elizondo s’est rendue au zoo de Chapultepec à Mexico qui était fermé au public pendant la crise de la COVID. Comme les humains sont eux aussi captifs en cette période de confinement, elle noue une relation singulière avec les animaux en observant leurs gestes, leurs expressions, leurs émotions, leur solitude.


E.P.

 

Dossier de presse


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