STEPHEN SHORE ▪ VÉHICULAIRE & VERNACULAIRE
- Eric Poulhe
- 7 août 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 déc. 2024
FONDATION HCB, PARIS
1 juin 2024 – 15 septembre 2024

Depuis les années 1960, la mobilité tient une place centrale dans l’œuvre de Stephen Shore. En 1969, lors d’un voyage à Los Angeles, il photographie depuis la fenêtre de la voiture. Dans les années 1970 et 1980, il entreprend plusieurs road trips à travers les États-Unis, qui donneront lieu à ses deux séries les plus célébrées : American Surfaces et Uncommon Places. À l’orée du nouveau millénaire, il réalise à nouveau des images depuis la voiture, mais également depuis le train et l’avion. Enfin, pour son plus récent projet, entamé en 2020, il photographie les transformations du paysage américain depuis un drone équipé d’une caméra. Pendant plus d’un demi-siècle, il développe une forme de photographie véhiculaire.
Réunissant plus d’une centaine de photographies prises entre 1969 et 2021 sur le territoire nord-américain, Véhiculaire & Vernaculaire est la première rétrospective du travail du photographe à Paris depuis dix-neuf ans. L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, jusqu’au 15 septembre 2024, les grandes séries qui ont fait la notoriété du photographe — Uncommon Places et American Surfaces — au côté de projets moins connus, jamais montrés en France. Un fragment de l’exposition Signs of Life à laquelle Shore participe en 1976 est exceptionnellement reconstitué pour l’occasion. Enfin, la plus récente série du photographe, réalisée à l’aide de drones, est exposée pour la première fois en Europe.
Clément Chéroux, directeur de la Fondation HCB
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Du 1er juin au 15 septembre 2024, la fondation HCB présente l’exposition de Stephen Shore, Véhiculaire & Vernaculaire. Il s’agit de la première rétrospective parisienne de Stephen Shore depuis 19 ans. Elle présente les séries emblématiques du photographe américain, « American Surfaces » et « Uncommon Places », présentées aux côtés de travaux inédits.
Sous forme de road trip, Stephen Shore saisit depuis la fin des années 1960 le vernaculaire, c’est-à-dire l’utile et le quotidien. À travers des clichés pris le long de routes interminables, on y voit des stations-service, des panneaux publicitaires, des voitures garées devant un snack-bar ou une boutique. La plupart des photographies sont réalisées depuis la fenêtre d’une voiture, d’un train ou d’un avion.
Au tournant des années 2020, Stephen Shore réalise des photos à l’aide d’un drone pour saisir les mutations du paysage américain. Elles constituent sa série « Topographies », exposée pour la première fois en France.
Même si Stephen Shore maîtrise parfaitement le noir et blanc, notamment pour sa série Los Angeles réalisée en 1969, il est un adepte convaincu de la couleur, mise particulièrement en valeur dans ses photos aériennes de paysages exposées dans le Tube au sous-sol de la fondation.
E.P.
Dossier de presse
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